Cette année, les cas d'entreprise se sont réinventer pour s'adapter à la situation actuelle, due au Covid-19.
Qu’est-ce qui vous a plu dans le concept du cas d’entreprise en tant qu’alternante ?
Laua, alternante en Ms2 Manager Administratif et Financier : Le cas d’entreprise est le projet de groupe qui m’a le plus plu pendant le Ms2 à l’ECEMA ! Nous étions plusieurs équipes pluridisciplinaires à travailler sur des problématiques concrètes d’entreprises. Nous avons alors pu adopter une posture professionnelle, en nous présentant comme des consultants. Chaque alternant a pu mettre en commun ses idées et expériences pour essayer de répondre le plus efficacement au client.
Pourquoi êtes-vous devenue cliente du cas d’entreprise de l’ECEMA ?
Anne-Sophie Privolt, Responsable achats du Site Solvay de Collonges au Mont d’Or : Il y a 2 aspects intéressants dans le concept. La partie pédagogique en premier, car cela permet aux alternants de se confronter à un cas réel, en équipe pluri disciplinaire, ce qui ne peut être que doublement enrichissant pour eux. Deuxièmement, cela permet à un industriel comme moi d’utiliser des ressources externes, avec leur œil neuf et leurs méthodologies, pour résoudre une problématique, pour laquelle nous manquons parfois de temps et de recul.
Racontez-nous comment vous avez vécu le projet, avant puis pendant le confinement ?
Laua : Les trois équipes du groupe auxquelles j’appartenais ont été très coordonnées. Nous avons rapidement choisi de mettre en commun nos travaux pour proposer une solution complète à Mme. Privolt. Avant l’annonce du confinement, nous avons eu la chance d’être assistés par notre coach G. Veauleger. Nous avons également pu échanger avec notre cliente, une fois au téléphone et une fois en direct dans les locaux de l’ECEMA.
Pendant le confinement, nous n’avons pas modifié nos habitudes de travail : chaque équipe communiquait largement avec les deux autres afin que nous puissions tous nous coordonner. Seule la restitution a été inédite, puisque qu’elle s’est déroulée via ZOOM. Notre équipe avait choisi de présenter un fichier Excel à la cliente, le partage d’écran nous a donc facilité la tâche ! La seule chose que nous regrettons – peut-être – est de ne pas avoir aperçu la cravate de Clément pour la restitution …
Anne-Sophie : La plupart du travail s’est effectué pendant le confinement. Je n’avais malheureusement pas pu me libérer pour participer en présentiel à la journée de lancement le 27 février, donc je n’ai rencontré les groupes qu’une seule fois, le 13 mars, dernier jour de présence à l’ECEMA. Du coup, je n’ai pas réellement vu la différence de mon côté. J’ai eu des échanges par téléphone et mail avec les groupes pour leur transmettre les données qui leur étaient nécessaires. Je ne sais pas comment les étudiants se sont organisés de leur côté. J’ai vécu la restitution à travers un écran, ce qui n’est pas l’idéal, mais j’ai été très agréablement surprise de la qualité du travail fourni, mais aussi des prestations de restitution. En toute honnêteté, pour la majorité des groupes, je n’ai pas ressenti le fait que chacun était chez soi pour cette présentation. Ils auraient tout aussi bien pu être ensemble dans une pièce et moi en visio. Les présentations étaient fluides et s’enchainaient parfaitement. Au niveau de l’organisation du travail, j’ai particulièrement apprécié le fait que les groupes ont su travailler en bonne intelligence en partageant leurs informations et livrables.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Laua : Merci aux membres de toutes les équipes de la problématique Solvay, qui se sont pleinement investis. Merci aussi à nos coachs et surtout à notre cliente !
Anne-Sophie : « Merci à l’ECEMA de m’avoir donné l’opportunité de participer à ce projet et merci aux alternants pour leur travail ! »