Après 6 années de salariat, Astrid Van Minden, ancienne étudiante ECEMA, vient de débuter sa première aventure entrepreneuriale via le lancement de sa plateforme COMP & SENS.
Elle nous raconte.
J’ai intégré l’ECEMA Lyon à la rentrée 2015, après avoir obtenu une maîtrise en Droit social. J’y ai finalisé mes études par l’obtention de mon Ms « Manager des Ressources Humaines ». Une fois diplômée, j’ai travaillé 6 ans dans les Ressources Humaines, dont 4 ans à des postes de Responsable RH, avant de créer ma société, COMP & SENS, en novembre 2021.
Cette volonté est née d’un intérêt grandissant pour le développement personnel et d’un constat amplifié par la crise sanitaire : de trop nombreuses personnes ne s’épanouissent pas professionnellement. J’ai donc eu envie de m’appuyer sur mon parcours RH pour accompagner les personnes en quête de sens professionnel. Et, comme j’adore les challenges, j’ai décidé de créer mon propre programme de bilan de compétences et de lancer ma société !
Qu’est-ce que l’ECEMA t’a apporté ?
Avant toute chose, l’alternance et la pratique ! Après 4 années de fac, j’avais besoin de concret et d’expérience professionnelle. Étudier à l’ECEMA m’a permis de mettre mes connaissances en application et d’entrer sur le marché du travail avec une première expérience en Ressources Humaines. Le cadre proposé (une classe de 18 personnes, si je me rappelle bien) permettait également une plus grande proximité avec les intervenants. Encore un grand changement par rapport à la fac !
De plus, j’y ai développé mon ouverture d’esprit, tant par l’appréhension des matières axées « management » (une vraie découverte pour un profil juridique comme le mien) que sur ma relation aux autres. D’ailleurs, mention spéciale à Monsieur AZZI pour son introduction à la sophrologie ! Enfin, l’ECEMA Lyon m’aura permis de rencontrer 3 très bonnes amies qui font encore partie de ma vie aujourd’hui.
Parle-nous de COMP & SENS !
COMP & SENS est une agence d’accompagnement professionnel pour femmes 100% en ligne.
J’y propose un bilan de compétences moderne, axé développement personnel, pour que la bénéficiaire se reconnecte à qui elle est et à ce qui l’anime vraiment, afin qu’elle puisse mieux réinventer sa vie pro par la suite.
J’ai choisi le format 100% en ligne car, avec la crise sanitaire, le digital s’est développé à vitesse grand V. Les séances individuelles se font en visioconférence et les activités inter-séances sur une plateforme accessible avec des identifiants de connexion personnels, y compris via un smartphone (ce qui permet de réaliser le travail perso n’importe où et n’importe quand !).
Pour ma part, cela me permet d’entreprendre sans avoir la charge d’un local, ce qui n’est pas négligeable, et surtout de proposer un accompagnement sans frontières ! Je peux tout aussi bien accompagner une Lyonnaise qu’une Toulousaine, une Martiniquaise ou encore une expatriée à l’autre bout du monde ! Sans oublier les personnes à mobilité réduite et plus largement toutes celles qui préfèrent simplement être dans leur propre environnement et qui ne veulent pas s’embêter dans les embouteillages pour aller à un RDV.
Enfin, j’ai souhaité m’orienter sur une cible exclusivement féminine car nous sommes plus sujettes aux problématiques de confiance en soi, de syndrome de l’imposteur ou (malheureusement) de sexisme, de harcèlement en entreprise ou de plafond de verre.
Je propose d’ailleurs à mes clientes un espace d’échanges qui leur est dédié, via un groupe Facebook, dans lequel elles peuvent se rencontrer et s’exprimer librement sur ces différentes problématiques, sans crainte du jugement.
Quelle est la suite pour toi ?
Le développement des prestations d’accompagnement avec des formations et des ateliers, sur des formats plus courts que le bilan de compétences (qui dure environ 3 mois et qui n’est pas forcément adapté à toutes les personnes en questionnement professionnel).
Si le développement se passe bien, j’espère également pouvoir embaucher et constituer une équipe !
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
« Essaie de devenir ce que tu veux plutôt que ce qu’on veut que tu sois. » – Bob Marley.