Il y a près d’un mois, nos apprenants en Bac+2 vivaient une semaine de temps fort un peu particulière.
Traditionnellement, cet exercice pédagogique les amenait à concevoir une campagne de communication pour le lancement fictif du nouveau produit d’une grande marque. Mais cette année, les organisateurs ont choisi de bousculer les habitudes, en proposant un sujet bien plus engagé et ancré dans l’actualité.
Plutôt que d’imaginer une campagne fictive, les étudiants ont été confrontés à des campagnes bien réelles… et problématiques. Racistes, sexistes, homophobes, grossophobes : les publicités sélectionnées véhiculaient des messages discriminants, parfois très explicites.
Répartis en équipes de cinq, les étudiants se sont vu attribuer aléatoirement l’une de ces campagnes, plus ou moins récente. Leur mission : la déconstruire, en dénoncer les dérives, et en proposer une réinterprétation plus éthique, inclusive et responsable.
Après une phase de brainstorming et une répartition des tâches selon les appétences de chacun, les équipes se sont lancées dans l’analyse du contexte et de l’environnement lié la marque. Puis elles ont défini une stratégie de communication et conçu les supports associés : slogans, spots audios, affiches disruptives, à l’aide de divers outils mis à leur disposition.
En fin de semaine, chaque groupe a rendu un dossier complet, incluant une analyse financière du projet, avant de pitcher son travail à l’oral devant un jury de professionnels.
Ce temps fort immersif a permis aux apprenants de mobiliser leurs compétences théoriques et pratiques, de renforcer leur capacité à travailler en équipe, mais aussi de développer leur esprit critique et leur créativité, au service de valeurs fortes.